Escale à Oslo

Samedi, après avoir franchi le cercle polaire, nous atterissons à Oslo où l’on sent qu’on a déjà gagné quelques degrés. Après avoir sauté presque au hasard dans le premier train pour le centre-ville, on se retrouve dans le quartier Vika où se trouve notre Airbnb. On est dans le centre mais les rues sont complètement désertes, on dirait le XVIe arrondissement au mois d’août.On est heureux de trouver un joli appartement (au look très Airbnb/Instagram) avec une sacrée hauteur sous plafond. Mais notre premier critère pour choisir ce point de chute, était sa machine à laver ! Après 10 jours de vadrouille, on enchaîne lessives et courses, heureux de retrouver du wifi et une vraie cuisine.Dimanche matin, on fourre nos kways dans nos sacs et on part découvrir le centre-ville sous la grisaille. On démarre par le port de plaisance et le massif hôtel de ville qui le domine. On se greffe à une visite du grand bâtiment de brique dans lequel est remis le prix Nobel de la paix chaque année. On en apprend un peu plus sur la courte histoire de la ville fondée au XVIIe siècle et sur les difficultés des Norvégiens pendant la seconde guerre mondiale.On continue le long du port en visitant la citadelle d’Akershus où l’on s’abrite de la première pluie du voyage.On continue vers l’opéra d’Oslo, dont les lignes de marbre et de verre représentent un glacier qui s’enfonce dans les eaux du port. On profite de la terrasse et d’une vue sur la ville pour observer au loin le fameux tremplin de saut à ski d’Oslo.On poursuit ensuite la visite dans les rues piétonnes du centre-ville, assez peu animées. En même temps, on est dimanche… On jette un œil au massif parlement de briques jaunes et au palais royal. On devra revenir pour visiter la galerie nationale et admirer « Le cri » de Munch. Le bâtiment est fermé jusqu’à l’ouverture d’un nouveau musée géant l’année prochaine.Lundi matin, on quitte le centre-ville à pied pour rejoindre la presqu’île de Bigdøy dans le fjord d’Oslo. On traverse les quartiers cossus de l’ouest entre les ambassades et les vieilles demeures de riches armateurs. Comme à Stockholm, on découvre des fermes et des pâturages sur l’île en plein cœur de l’agglomération. On comprend que le lieu soit envahi par les cyclistes et les joggeurs.Mais ce qui nous intéresse c’est plutôt le musée viking dans lequel on découvre les restes de trois drakkars qui avaient été enterrés avec leurs propriétaires. On en apprend un peu plus sur la navigation viking et la fabrication des navires.Une soupe de bœuf aux navets plus tard, on entame la visite de l’incroyable Norsk Folkmuseum. Le musée date du XIXe, lorsqu’un riche Norvégien sauve une église en bois debout (spécialité norvégienne) de la démolition et la fait remonter à Olso. Au cours des deux cents ans qui suivent, le parc autour de l’église va se peupler de maisons de toute la Norvège, déplacées ou reproduites. Aujourd’hui, on peut donc découvrir des habitations meublées qu’on peut visiter et où des acteurs jouent les habitants, mais aussi des rues entières avec leurs immeubles d’appartements et leurs vieilles boutiques. C’est un vrai voyage dans le temps dans lequel on se perd toute l’après-midi.La fin de journée nous amène dans les quartiers neufs de Tjuvholmen et Aker Bridge qui mêlent bureaux, boutiques, habitations et sculptures en plein air. Emmitouflés dans nos polaires, on est bien étonnés de voir les enfants du coin se jeter dans les eaux du port.On termine la journée sur port d’Oslo en quête d’un restaurant, pour découvrir que les norvégiens dînent très très tôt (le service démarre à 16h). On trouve notre bonheur dans un bistro cantonais qui revisite la cuisine traditionnelle avec des produits de la pêche locale. Je repars obsédé par leurs crevettes tempura à la crème de citron.Mardi, on entame notre dernier jour de visite par le parc Vigeland, que le sculpteur du même nom a peuplé de centaines de statues pendant près de 20 ans.On trace ensuite vers l’est pour rejoindre Akerselva, une rivière qui serpente à travers les anciens quartiers ouvriers d’Oslo, en pleine gentrification.On y retrouve beaucoup plus de vie que dans l’ouest de la ville. Les cafés et les parcs sont peuplés de bobos hipsters qui ne dépareilleraient pas dans les Batignolles.On fait un crochet par le très agréable jardin botanique et on achève notre randonnée urbaine par un fish & chips goûtu dans le foodcourt à la mode du quartier.Demain, il sera temps de prendre la route de l’ouest vers les fjords au volant de notre seconde maison sur roues.

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